Nouvelle invention sur Greedhil

* Sir ! Vos troupes on toutes lassées leurs Chaus… Leurs… euh….
* Leurs Chauss’sautes ! Oui, merci capitaine. Vous êtes sûr qu’ils les ont tous bien serré ? Je ne voudrais pas que certains les perdent pour la charge.
* J’ai vérifié moi-même Sir !
* Et ?
* Ben… Oui, ils sont prêts.
* Ah…. Bien.

Un sourire vint se dessiner sur les lèvres de Khorèn. Il allait enfin pouvoir tester sa nouvelle invention. Si ça marche, le commerce reprend, sinon il va falloir trouver autre chose… Il dégaina son épée courte et la brandit dans les airs, sa cape bleue nuit voletant au vent.

* Soldat ! Rappelez-vous bien de ce que je vous ais dis ! Souple sur les genoux et les pieds bien parallèles ! L’épée et la lance ferme ! Je ne veux pas de bras mous !

Khorèn se retourna, et observa l’armée de créatures répugnantes qui avançaient vers ses troupes. Des archers, des paladins, des éluros, des firmirs, et même des vampires ! La victoire semblait si loin… Mais bon, ne dit-on pas : attaquer ou être attaqué ? Hum… Et puis, si sa nouvelle trouvaille fait ses preuves, la défaite n’est pas totale ! :d Allé ! Il fallait attaquer, sinon cette marée d’ennemis les piétinerait en moins de deux.

* Soldats ! AAAA LA SAUT !!!! Et la bataille s’engagea. Le marchand courait droit devant lui, suivit de près par ses hommes. Les deux armées couraient l’une vers l’autre. L’impacte s’annonçait violent. Mais au moment où les premières lignes se rencontrèrent, les soldats de Khorèn et se dernier s’envolèrent vers les cieux, à quelques mètres au dessus de leurs ennemis. On aurait cru une invasion de sauterelles géantes. Les hommes d’armes sautaient à travers la marée de paladins. A peine avaient-ils touché le sol qu’ils repartaient aussi vite dans l’air, laissant derrière eux des corps sans tête, ou des poitrails transpercés. Les archers adverses faisaient pleuvoir des flèches sur les hommes-aux-pieds-D’Hermès. (A ne pas confondre avec le respectable marchand, Sir Hermes) Certains tombèrent, transpercés de flèche. D’autres, par contre, calculaient mal leur atterrissage, et venaient s’empaler sur les fanions et longues lances de piquiers. Khorèn volait dans les airs, et se rapprochait du sol, encore et encore. Il serait bientôt tout près du capitaine de l’archerie ennemie. Le sol se rapproche très vite, la cible aussi. A quelques centimètres du sol, son épée vint tourbillonner et fendre l’air vers la boîte crânienne du gradé. Dans un bruit écoeurant d’os déplacés et cisaillés, le maître des flèches s’effondra sur le sol, n’ayant pas eu le temps de vraiment réagir. La bouche déformée par la surprise avait pris le pli, malgré que son corps ne soit maintenant que chaire inanimée. Le regard du marchant balayait le champ de bataille, de haut, la réalité saute beaucoup plus vite aux yeux : Ses cavaliers et chevalier perdent le contrôle, malgré que ses tireurs de flèches n’éliminent les assaillants par poignées.

Khorèn finissait de découper deux trois tête, lorsqu’il aperçut dans son dos un orc répugnant qui lui sautait après. Il se rendis compte que toutes les silhouettes sautillantes ne lui appartenaient pas toutes ; des orcs et des gobelins avaient chipés les chauss’sautes de ses soldats ! Damnation ! La hache à double tranchant que brandissait l’orc était imposante, et Khorèn frissonna à l’idée du bruit qu’elle ferait en lui traversant le dos. Il se mit à sauter plus haut, et plus loin, appuyant de toutes ses forces sur ses jambes à l’atterrissage pour redécoller. Ils continuèrent de se courir après jusqu’à la mer. Sur la plage, un nuage de mouette s’était réunit, voltigeant autour d’un cadavre de poisson rouge géant du Nord. Coup de bol ou non, lorsqu’ils traversèrent le nuage de volatiles, une fiente énorme vint attaquer les yeux de l’orc. Aveugle, il continua de sauter vers la mer, et fini par s’y noyer en beuglant comme un porc… Ainsi fut une fois de plus sauvé messire Khorèn, aussi débilement que cela puisse paraître…